Le Centre international du photojournalisme présente, jusqu’au 30 juillet, un cycle d’expositions sur la violence, allant de la métaphore à la frontalité.

Avec la série des diptyques, Ce que leurs yeux ont vu, Alizé Le Maoult rend hommage aux reporters de guerre, témoins de l’Histoire, des soubresauts du monde. En 1994, elle est en Bosnie pour la préparation du film Le Cercle parfait. Elle habite sur la célèbre Sniper Alley de Sarajevo, ville assiégée depuis plus de trois ans. Elle y rencontre une nouvelle génération de photojournalistes, dont Rémy Ourdan, d’où l’envie de rendre hommage à ceux qui témoignent.

Giles Duley a, lui, documenté les effets à long terme des conflits du monde, via ses photographies et ses écrits. Son projet, Legacy of War, explore l’impact durable de la guerre, sur les individus et les communautés.

Alexandra Boulat témoigne sur la guerre en Yougoslavie avec Eclat de guerre, lorsque « les Serbes s’efforçaient de porter leur emprise sur les Républiques séparatistes ». Pour l’Ukraine, « une tragédie qui nous concerne tous », Alexandra Boulat conseille : « Prenons conscience de notre universalité, et n’oublions pas que la liberté n’est jamais admise, elle se défend ! »

Plus d’informations : photo-journalisme.org