Fils du peintre Henri Martin, Jacques Martin grandit dans l’ombre de celui qui s’impose, au début du XXᵉ siècle, comme l’une des principales figures de son époque. Très tôt, il abandonne ses études scientifiques pour se consacrer à la peinture et s’émancipe de la référence paternelle en signant ses œuvres Jac Martin-Ferrières. C’est à cet artiste injustement méconnu que le musée de Lavaur met en avant pour son exposition estivale, jusqu’au 17 septembre.
Le musée du Pays de Cocagne présente ainsi la toute première rétrospective consacrée à l’œuvre de l’artiste. La réunion de près de 80 œuvres offre un panorama assez complet d’un créateur talentueux, doublé d’une personnalité très attachante. Plusieurs axes sont abordés : ses œuvres de jeunesse, ses travaux de décorateur, ses différents lieux de vie.
Les recherches sur la forme et la couleur sont mises en avant dans deux sections consacrées aux natures mortes et aux foules : elles laissent le visiteur apprécier sa volonté de simplifier son trait jusqu’à l’abstraction. Le parcours s’achève sur les voyages de l’artiste : Italie, Espagne, Portugal, Danemark et les États-Unis…
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