Christophe Ghristi et Frank Beermann remettent sur scène La Femme sans ombre un opéra de Richard Strauss et Hugo von Hofmannsthal. Les 25, 31, 28 janvier et 4 février se joueront sur les planches de l’Opéra national du Capitole de Toulouse, le dilemme d’une impératrice entre pouvoir divin ou maternité.
Tiré d’un compte initiatique autrichien, Die Frau ohne Schatten (La Femme sans ombre) porte les messages : « on ne devient pas humain au prix de l’humanité d’autrui » et « l’acceptation de notre humanité conduit au salut et au bonheur ».
L’opéra de 3h50, en trois actes et deux entractes, suit une femme torturée et traversée par « le désir, l’espérance, l’insécurité et l’amour » d’après Elisabeth Teige, l’artiste lyrique qui interprète l’impératrice.
Applaudit comme un chef-d’œuvre et admiré puisque réputé difficile à jouer, « La Femme sans ombre est capable à la fois de réveiller notre âme d’enfant et de nous perdre dans une merveilleuse forêt de symboles. » selon Frank Beermann le directeur musical.
Plus d’informations : opera.toulouse.fr