La galerie Jean-Paul Barrès, à Toulouse, accueille l’artiste Guillaume Moschini jusqu’au 30 janvier prochain. Séquences infinies est l’occasion de découvrir l’univers de cet artiste qui met en avant la matière.
Guillaume Moschini travaille autour d’un geste, d’une teinte, dans une matière toujours très liquide, mêlant à l’envie encres, acrylique et alcool à brûler. Il utilise de la toile de coton ou de lin brute. Le support non apprêté permet à la peinture de faire corps avec la toile, à la couleur d’irriguer les fibres, d’infuser la matière.
Son geste est porteur d’une émotion, d’une tension, qui ne naissent qu’à travers des jeux d’équilibres et de déséquilibres entre formes et couleurs, excluant tout systématisme. S’il a toujours été question d’esthétique dans ce travail, ce n’est guère la beauté des couleurs qui est visée, mais leur fragile balancement, dépendant des contextes d’exposition et du regardeur qui en capte et recrée les valeurs à chaque instant.
Parmi les artistes qui nourrissent sa recherche sur la couleur et l’espace pictural, Guillaume Moschini évoque le peintre italien Giorgio Griffa, ainsi que les américains Morris Louis et Kenneth Noland . Il souligne aussi l’importance que revêt pour lui l’artiste Helen Frankenthaler en faisant référence à l’une de ses toiles exposée au Moma, « Mauve District », dont les teintes et la composition ont fréquemment servi de socle à ses recherches.
Plus d’informations : galeriejeanpaulbarres.com
Crédit photo : ©Guillaume Moschini
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