Après deux ans d’absence, le festival de la photographie documentaire ImageSingulières fait son grand retour sur l’île singulière, du 26 mai au 12 juin. Cette 14ᵉ édition marque tout d’abord le retour du festival dans l’un de ses lieux favoris : le Chai des Moulins. C’est à cet endroit qu’auront lieu les festivités de l’ouverture du festival. Et puis, des expositions auront lieu dans toute la ville, et même sur le Bassin de Thau. 

Du jeudi 26 au dimanche 29 mai, des soirées de projections, un salon du livre photo (en collaboration avec l’éditeur France PhotoBook), des rencontres-débats, de la musique et des expositions seront au programme ! Le public y découvrira la série Beyrouth de Myriam Boulos, lauréate du Grand Prix ISEM 2021, qui raconte à travers ses photos l’histoire récente du Liban. Toujours au Chai des Moulins, le collectif Tendance Floue investira les lieux avec une scénographie étonnante et seize récits photographiques regroupés sous le titre Fragiles.

Du côté du Centre photographique documentaire, trois expositions seront à découvrir jusqu’en août. Au rez-de-chaussée, Laurent Elie Badessi raconte à travers ses photos la relation qu’entretiennent les enfants avec les armes à feu aux Etats-Unis. Au 1ᵉʳ étage, la photographe Gabrielle Duplantier dévoilera le fruit de sa résidence en terre sétoise. Enfin, la façade accueillera les diptyques du franco-anglais Raphaël Neal, qui nous interpellent sur les bouleversements liés au changement climatique.

Au cours du festival, le parcours d’exposition passera également pat la Chapelle du Quartier-Haut avec les photos prises pendant 20 ans dans un hôpital psychiatrique de l’ex-URSS du Suédois Kent Klich, tandis qu’à la salle Tarbouriech, Camille Gharbi livre une enquête sur les féminicides. Enfin, deux expositions seront à retrouver au Jardin antique méditerranéen de Balaruc (Les paysannes, Alexis Vettoretti) et au musée ethnographique de l’Etang de Thau à Bouzigues (Sébastien Van Malleghem).

Plus d’informations : imagesingulieres.com