Touché, comme de nombreux autres événements culturels, par les réalités économiques, le festival ImageSingulières revient dans un nouveau format pour sa 15e édition. Loin de baisser son exigence, l’événement invite le public à se retrouver au Centre photographique documentaire, et dans la ville, du 18 mai au 11 juin.
On y retrouvera l’exposition collective La Grande commande, initiée par la BNF, qui réunit six photographes brossant le portrait de la France d’aujourd’hui. À l’extérieur, sur la façade, le festival rendra hommage à Ronan Guillou, disparu en 2022, avec sa série American narratives. Le parcours des expositions entrainera ensuite à la Salle Tarbouriech pour y découvrir le fruit de la résidence annuelle, offerte cette année à Lorenzo Castore.
À la Chapelle du Quartier Haut, Michel Vanden Eeckhoudt racontera, en argentique, le quotidien des Belges, tandis qu’au Cyclo, Rodrigo Gomez Rovira fera revivre le coup d’État de Pinochet à travers sa propre histoire. Nouveau lieu du festival, les jardins du musée Paul Valéry serviront de cadre aux clichés de Felipe Fittipaldi sur la disparition d’une ville au Brésil.
Enfin, on retrouvera Éric Garault au musée ethnographique de l’Etang de Thau à Bouzigues et, à Balaruc, Natela Grigalashvili s’installera au Jardin antique méditerranéen. À ne pas manquer également pendant le festival, les projections au Fort Saint-Pierre et les agoras, temps d’échanges sur la photographie contemporaine.
Toute la programalmtion : festival.imagesingulieres.com