Au Rockstore ce 21 mars dernier, Leo et Victoria nous ont fait bouger au son de la fraîcheur de leur univers électro-pop.
Evidemment, l’art Vues était là !
Héritiers d’une culture qu’ils n’ont pourtant pas connue, le duo nous flashbacke dans les années 80, quand Lio défendait les brunes en s’empiffrant de Banana Split.
Mais prenez garde… Et ne voyez pas là qu’un clin d’œil à cette décennie déjantée, où les épaulettes dorées des stars d’un jour prenaient plus de place que les synthétiseurs émergents capables de remplacer approximativement musiciens, pianos, orchestres et violons.
Que nenni… Le jeune groupe qui assume avec fierté les influences fluorescentes de nos starlettes oubliées ne reste pas figé dans le passé.
Ils écoutent Booba, Hamza, Damso, écrivent des textes à double sens et savent s’entourer.
Accompagnés sur scène par Jules Cassignol (« Las Aves ») à la guitare et à la basse, et par Lewis Ofman (compositeur électro) à la batterie, Leo Bear Creek et Vickie Chérie nous proposent une véritable fête.
Le son est maîtrisé, la mise en scène enjouée et l’équipe pêchue.
Dès les premiers accords, on se met à danser sur ce groupe né d’un mec qui veut pécho…
Car à Annecy, six ans plus tôt
Chanson d’amour nous dit Leo
Il va écrire car il lui faut
Séduire Vickie au plus tôt…
Et voilà, d’un coup, c’est parti ! D’abord l’amour, et puis Paris.
Ils écrivent en anglais jusqu’à « Comment lui dire », leur cover de France Gall et Michel Berger. S’en suivent deux EP, « Pirouettes » en 2012, puis « L’importance des autres » en 2014.
En 2015, ils viennent pour la première fois à Montpellier, se produire à l’Antirouille… Devant quinze personnes !
Loin de se décourager, ils préparent leur premier album, « Carrément Carrément » , qui sort en 2016.
Actuellement en tournée dans toute la France, Leo et Victoria sont déjà sur l’écriture de leur deuxième album.
Alors à suivre… Carrément ! Parce qu’on adore… Carrément carrément ! Nicola Casties
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