Inspiré d’un fait réel survenu à Lyon en 2009, ce spectacle est le troisième volet du triptyque consacré à la « mise en rue » de textes d’auteur autour de trajectoires de vie en marge.
- Ven. 7 juin, à partir de 19h, parc Labège-Village, Labège : soirée 3-en-1.
Trois propositions en un seul lieu : voilà qui promet une belle soirée ! On commencera avec le théâtre de rue chorégraphique de la cie L’établi et sa création L’épidémie. Les quatre artistes s’emparent de l’histoire de l’épidémie de danse survenue à Strasbourg en 1518 non pas pour nous la raconter mais pour la revisiter aujourd’hui, avec nous, pour explorer ce qui traverse nos corps, pourquoi ils se mettent à bouger, pourquoi ils s’immobilisent.
Suivra, à partir de 20h30, un concert dansant en compagnie des musiciens du Trio des Bermudes.
Enfin, à 22h15, Capucine Vever dévoilera l’étonnante projection contemplative Ô Diryanké, d’après le surnom affectif que Thiarwa, un vieux pêcheur de la baie de Dakar, a pris l’habitude de donner à l’océan. Un dialogue finit par se créer entre eux, ils reviennent sur la façon dont la pensée coloniale a complètement transformé le rapport au temps, au vivant et à la terre des Lébous, les premiers occupants de la presqu’île dakaroise. De la surface au fond marin, passé et présent s’entremêlent et se confondent, dans le mouvement lent et incertain d’une fable écologique et politique.
- Du 26 au 28 juin, 9h30-17h30, Kiwi, Ramonville Saint-Agne : renconrtes professionnels, avec les Éditions de l’Attribut.
- Jeu. 27 juin, 20h, Kiwi, Ramonville Saint-Agne : Ma langue maternelle va mourir et j’ai du mal à vous parler, Yannick Jaulin, théâtre.
Jaulin aime les mots, ce n’est pas nouveau, la langue est son outil de travail. Il met des mots sur les siens, le français qu’il adore, sa langue de tête, et le patois, sa langue émotionnelle, la vénération pour toutes ces petites langues échappant à l’économie mondiale.
- Ven. 5 juillet, 19h, terrain de basket de la Résidence Saint-Agne, Ramonville-Saint-Agne et sam. 6 juillet, 19h, parc Job, Toulouse : Rapprochons-nous, cie La Mondiale Générale, équilibre sur bastaings.
Rapprochons-nous est une forme courte pour trois opérateurs et vingt radios. Le dispositif est épuré et élaboré. Les gestes sont rares et exigeants. L’espace est subjectif et partagé. Le temps est compté et s’étire tendrement. Partons de nous, de notre perception du monde et de nos besoins vitaux, constatons et agissons.
Plus d’informations : kiwiramonville-arto.fr