Les dimanches 27 août et 3 septembre, VMI Production propose plusieurs concerts à la chapelle des Carmélites à Toulouse. Baroque, mystérieux, et intime, voilà toutes les conditions réunies pour accueillir les musiques de chambre de compositeurs de renoms. Et ce, sur les plus beaux textes du romantisme qu’interpréteront les différents musiciens, acteurs, artistes…
Chopin, George Sand, Liszt, Marie d’Agoult ou encore Baudelaire et Nerval, feront partie de cette première saison. Entre passions et tourments, détail sur la programmation de ces deux jours sous le signe de la poésie, au cœur d’un site culturel et historique incontournable de la ville rose.
- Dimanche 27 août : « La note bleue » à 15h30 (1h30) – musique : Chopin – Texte : Georges Sand.
Tous les amoureux de jazz connaissent la célèbre « note bleue ». La note qui, d’un son d’un seul, sait transformer l’atmosphère d’un morceau de musique. Georges Sand a dédié cette expression à Frédéric Chopin, son amant avec qui elle a vécu une passion dévorante, qui les a autant inspiré que foudroyé. À un « azur de la nuit transparente » de Georges Sand, Chopin répondait par un nocturne empli de mélancolie. Un savant mélange d’émotions que Marie-Paule Milone, au violoncelle, et Denis Pascal au piano, sauront, à coup sûr, transmettre aux spectateurs pour replonger au cœur des nuits mondaines parisiennes d’époque. La comédienne, Marie- Christine Barrault saura, elle, livrer les écrits en prose ou en vers des plus grands noms du romantisme.
- Dimanche 3 septembre : « Les années de Pèlerinage » avec « La suisse » à 14h30 et « l’Italie et Rome » à 17h30 – musique : Franz Liszt – texte : Marie d’Agoult, Nerval, Bryon, Baudelaire.
« Les arts sont le plus sûr moyen de se dérober au monde; ils sont aussi le plus sûr moyen de s’unir avec lui » disait un certain Franz Liszt, grand ami mais surtout grand rival de Chopin.
Après l’œuvre consacrée au franco-polonais, le deuxième dimanche des Musiques en dialogue aux Carmélites, sera destiné à la romance entre Marie D’Agoult et Franz Liszt. Pour rappel, en 1833, Marie d’Agoult rencontre l’artiste de 6 ans de moins dans l’une des soirées mondaines qui font, à l’époque, fureur. De cet amour va suivre un exil en trois parties : La Suisse, L’Italie, et Rome. Trois voyages qui auront su alimenter l’auteur d’une fièvre intellectuelle, devenue muse de son œuvre centrale : «Les années de pèlerinage». Pour atteindre l’absolu, Liszt usera de l’amour, de l’art et de la religion jusqu’à perdre ses enfants et l’amour de sa vie. Une profonde solitude à découvrir avec la pianiste Muza Rubaskyté, et le verbe du récitant Régis Goudot.
A découvrir Les 27 août et 3 septembre à la Chapelle des Carmélites à Toulouse.
Information: 05 62 72 23 35 –http://www.musiquendialogue.org/