Entre fiction théâtrale et conte documentaire, le nouveau spectacle conçu et mis en scène par Marie-Ève Signeyrole à l’Opéra national de Montpellier parle d’exil, d’un amour impossible, d’une jeunesse iranienne en quête de liberté, de la musique comme consolation… Une création à découvrir du 5 au 10 avril à l’Opéra Comédie.

Chanté en persan, français et anglais, cette pièce se situe à la croisée des cultures – tradition et modernité, Orient et Occident – et mélange savamment sonorités orientales et occidentales, instruments traditionnels et orchestre, grâce à la partition du Franco-Iranien Keyvan Chemirani.

Téhéran, 2013. La vie sociale est toujours marquée par des contradictions. Malgré des interdictions strictes, une vie parallèle, cachée, anime la capitale iranienne. Une jeune génération a réussi à se créer des espaces de liberté alors même que le moindre écart peut conduire à une intervention brutale des autorités. C’est ce monde que retrouve Shirin lorsqu’elle retourne en Iran après des décennies d’exil. Ses retrouvailles avec ses amis d’enfance Negar et Aziz ravivent de vieux souvenirs et les trois protagonistes se retrouvent confrontés à la question de leur propre identité.

Lorsqu’une relation amoureuse passionnée se noue finalement entre les trois, leur rencontre devient aussi un acte de résistance et d’affirmation de soi dans un système d’oppression et de surveillance. Negar raconte les désirs et les projections qui surgissent lorsque différents mondes entrent en collision.

Entre fiction théâtrale et conte documentaire

Marie-Ève Signeyrole et la dramaturge franco-iranienne Sonia Hossein-Pour ont mené des recherches journalistiques et interviewé des jeunes de Téhéran pour cette œuvre coproduite par l’Opéra Orchestre national Montpellier Occitanie et le Deutsche Oper Berlin.

Comme pour d’autres productions (La Soupe Pop, Baby Doll), Marie-Ève Signeyrole a utilisé ces matériaux pour créer une pièce entre fiction théâtrale et conte documentaire.

Plus d’informations : opera-orchestre-montpellier.fr