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Montpellier : la ville candidate pour inscrire au Patrimoine national UNESCO, les fonds liés à l’enseignement de la médecine

7 Juin 2024 | Hérault, L'Actu

Cette semaine, une délégation du Comité national Mémoire du Monde UNESCO était reçue par le Maire de Montpellier, Michaël Delafosse dans le cadre de la candidature de la ville à l’inscription au patrimoine national UNESCO « Mémoire du Monde » des fonds liés à l’enseignement de la médecine à Montpellier.

En effet, la Ville de Montpellier et l’Université de Montpellier souhaitent faire inscrire auprès de l’UNESCO, les archives anciennes et les 16 000 ouvrages de la bibliothèque liés à l’enseignement médical de l’Université de Montpellier et notamment : Les privilèges et statuts de l’Université du XVe au XVIIe siècle, La grande chirurgie de Gui de Chauliac du XVe siècle, et Chirurgia d’Abû al-Qâsim-al-Zahrâwi dit Abucasis du XIVe siècle. Mais aussi : Le chansonnier de Montpellier datant du XIIIe siècle, et L’histoire générale des insectes de Surinam de Marie Sybille de Mérian publiée en 1771. Des documents conservés aux Archives de Montpellier seront joints à la proposition de candidature : La bulle du pape Nicolas IV créant le studium generale de Montpellier en 1289, des diplômes d’étudiants datant de 1578 et 1645.

Cette candidature sera déposée auprès du Comité national UNESCO à l’automne 2025. Pour accompagner cette démarche, l’année à venir donnera l’occasion de développer des initiatives culturelles (expositions, publications, visites… ), propres à favoriser la découverte ou la redécouverte de cette histoire qui constitue une identité forte de la ville.

Le programme UNESCO « Mémoire du monde »

Aux côtés du dispositif « Patrimoine mondial », l’UNESCO dispose de plusieurs autres programmes. Parmi eux, « Mémoire du monde » créé en 1992 et destiné à sensibiliser la communauté internationale à la richesse du patrimoine documentaire, à la nécessité d’assurer la conservation pour les générations futures et à rendre accessible au plus large public.

Les candidatures sont étudiées tous les deux ans. À chaque session, la France est en mesure de présenter deux dossiers.

La promotion des collections documentaires validées par l’UNESCO est ensuite assurée, entre autres, par la publication sur le registre officiel « Mémoire du monde ».

Aujourd’hui, 494 collections documentaires y sont inscrites, dont une vingtaine sont françaises : les films Lumière (2005), la bibliothèque humaniste de Sélestat (2011), les archives de Louis Pasteur (2015), les archives du Père Castor (2017), la tenture de l’Apocalypse d’Angers (2023)…

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