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Montauban : Ingres, Delacroix et Jean-Michel Othoniel au programme des expositions d’été du musée Ingres-Bourdelle

12 Avr 2024 | Expos, Musées, Tarn-et-Garonne

Comme chaque été, le musée Ingres-Bourdelle de Montuaban proposera deux grands rendez-vous artistiques à ses visiteurs pour la période estivale. D’abord avec une exposition inédite autour des objets d’art d’Ingres et Delacroix, ensuite avec une installation contemporaine de Jean-Michel Othoniel dans la salle du Prince noir. 

Dès le 11 juillet, et jusqu’au 10 novembre, les salles d’expositions temporaires du musée dévoileront une exposition inédite réalisée avec le musée national Eugène-Delacroix à Paris : Ingres et Delacroix. Objets d’artistes. Tous deux artistes emblématiques dans l’histoire de l’art de la première moitié du XIXe siècle, ils représentent la bataille qui faisait alors rage entre Néoclassisme et Romantisme.

Pour cette exposition, les deux musées réinterrogent cette confrontation sous l’angle des objets du quotidien. Témoignages du goût personnel des deux artistes, ils racontent une histoire. On découvrira, à travers le parcours d’exposition, des objets témoins d’amitiés, de relations professionnelles, mais aussi les objets intimes. Ils seront mis en regard avec des portraits d’Ingres et Delacroix ou encore des représentations d’ateliers.

Jean-Michel Othoniel et les Ruines du Prince Noir

Lieu mystérieux et historique au cœur du musée, la Salle du Prince Noir est le lieu d’expression alloué chaque été à un artiste contemporain. Après Miguel Chevalier (2019), Georges Rousse (2021), Speedy Graphito (2022) et Anne et Patrick Poirier (2023), c’est au tour de Jean-Michel Othoniel d’investir l’espace !

C’est dans la salle des gardes du sanguinaire Prince Noir, située dans les sous-sols du musée, que l’artiste Jean-Michel Othoniel expose. Cette salle médiévale, datant de 1369, est la seule trace existante d’un ouvrage défensif que les conquérants anglais, en fuyant, ont laissé inachevé.

Une histoire qui a profondément marqué l’artiste. C’est en célébrant les ruines passées et présentes et la reconstruction qu’elles appellent, qu’Othoniel échappe à la noirceur du temps. Effaçant les traces criminelles, masquant les tombes et les impacts de la guerre, l’artiste propose une œuvre majeure où son travail sur la brique de verre, commencé il y a plus de dix ans, prend ici la forme d’une architecture monumentale. Il évoque l’espoir et le sacré de la vie toujours renaissants. Comme émergeant d’un tombeau de verre noir, des concrétions de briques miroirs vertigineuses s’élancent vers le ciel et défient l’apesanteur.

Plus d’informations : museeingresbourdelle.com

CatégoriesExpos | Musées | Tarn-et-Garonne

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