Montpellier : vibrez avec I love techno du 29 au 31 mars !
I Love Techno, festival annuel de musique techno à Montpellier, revient cette année encore pour trois jours de festivités, du 29 au 31 mars. L’Opéra Comédie ouvrira le bal avec […]
En fait de Dernier Cri, il s’agit de rendre hommage à un atelier, marseillais, de sérigraphie, La friche Belle de mai, dont on réalise, depuis 26 ans, l’impressionnante fécondité. Autant dire que l’on en prend plein les mirettes, sollicité que l’on est de toutes parts par ces supports divers et qui vont d’affiches criardes en ouvrages « collector » et de papiers découpés à la mexicaine en pochettes de vinyles ou en jeux de cartes.
Dès le hall d’accueil, on se sent d’emblée en prise directe avec le sujet grâce à une presse sérigraphique qui permet de découvrir le processus de fabrication. Nous avons affaire en effet à des multiples, sur support papier, on se destine au plus grand nombre. Et comme le multiple paraît bien plus humble que ses parents riches voués à l’unicité, il correspond bien à la vocation modeste du Miam. Passé la fresque du corridor et la lourde tenture en patchwork, on se sent immergé dans
une explosion de couleurs, de traits graphique, et d’images sur des thèmes universels incarnant bien les obsessions humaines telles qu’elles peuvent se voir recensées aujourd’hui : violence, sexe (une salle lui est réservé mais il est omniprésent dans l’exposition), créatures cauchemardesques traduisant sans doute une fascination/répulsion pour l’horrible, engagement politique et relation tendue à la religion, intérêt pour l’hybride et le zoomorphisme animal, pour les recoins dissimilés du corps dans sa partie organique et charnelle, et puis la mort, last but not the least, cet autre dernier cri… Et le tout sans négliger la distance, l’ironie, l’humour, cerises sur le gâteau… Devant le tragique, ne nous suicidons pas, rions, vivons et dansons ! La savoir peut-être gai, au bout du compte…
Ajoutons à cela que Le denier cri ne s’est pas contenté de livrer ses tirages rutilants et ses expériences livresques d’une très grande variété : il a invité des confrères d’un peu tous les pays : d’Amérique du Nord ou du Sud au cœur de l’Europe (de tous les points cardinaux) en passant par la Turquie ou le Japon et même la Grande Bretagne ou la Finlande. Le parti pris est celui de la profusion.
Le monde est saturé d’images et cette exposition ne les renie pas. Elle en offre un condensé, une sorte de mise en abyme, en explorant les vertus d’un style dé- coincé, sans complexes, et qui ne cherche pas à se confiner dans la sobriété. Le risque était que le spectateur se perde un peu même si, après tout, un chat peut toujours, avec un peu de patience et de volonté, retrouver ses petits, en l’occurrence l’image rare, cette qui fait tilt, que l’on a envie d’adopter. Toujours est-il que le scénographe et animateur du Dernier cri, Pakito Bolino, a su éviter l’engloutissement dans un trop plein de propositions graphiques : d’une part en jouant sur les deux espaces, le rez-de-chaussée s’avérant plutôt lié aux tirages multiples, l’étage plutôt aux vitrines dévolues aux livres. D’autre part en compartimentant l’espace en autant de box(es) et qui invitent à se familiariser avec la production de tel ou tel pays avec lequel Le Dernier Cri entretient des rapports confraternels.
Ce découpage spatial produit une respiration, un rythme proposé, une prosodie qui permet de ne point s’égarer le corps ni le regard. Enfin, un certain nombre de pauses sont prévues, qui permet- tent au visiteur de souffler entre deux rafales d’images. Ce sont avant tout les films d’animation qui focalisent en effet le regard et forcent à l’arrêt temporaire. De ce point de vue, et comme en paradoxe, l’image en mouvement nous repose du mouvement vers les images. Enfin, un certain nombre de personnages, parfois des objets, appelons-les sculpturaux, tout droit sortis de l’univers fictif qui nous entoure, viennent attribuer du relief à l’imaginaire déferlant. Sur le mur qui relie le bas à l’étage des affiches, en taille graduelle, sagement alignées, donnent un aperçu de la production sérigra- phique internationale réalisée par Le Dernier Cri. Un port ouvert sur l’International, ça valait bien une internationale « sérigrafike », en toute modestie orthographique.
BTN
Plus d’informations : miam.org
I Love Techno, festival annuel de musique techno à Montpellier, revient cette année encore pour trois jours de festivités, du 29 au 31 mars. L’Opéra Comédie ouvrira le bal avec […]
Ce printemps, la nature entre au musée Paul Valéry. Du 23 mars au 26 mai, l’artiste montpelliérain Pierre-Luc Poujol investit l’espace d’exposition temporaire avec quelque 50 peintures et sculptures sur […]
C’est devenu un rendez-vous culturel à part entière à Lunel, désormais les grilles du parc Jean Hugo servent régulièrement d’espace d’exposition. Ce sera encore le cas du 25 mars au […]
Une riche programmation attend les enfants, et les plus grands au musée de Lodève pour les vacances de printemps ! Derniers jours de l’exposition Brésil, identités, visites guidées, ateliers de […]
Un festival de créations et de premières : voici ce qui attend les spectateurs pour la 44ᵉ édition du Festival Montpellier Danse, qui se tiendra du 22 juin au 6 […]
À quelques mètres des Halles Laissac, un nouveau lieu culturel ouvre ses portes dans quelques jours. Imaginé par un trio de professionnels de la communication, La Causette offre un espace […]
0 commentaires