Bâtiments abandonnés, rues désertes, grande roue de fête foraine figée…Pripriat, épicentre de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl est aujourd’hui une ville fantôme. Tout est resté en l’état après l’évacuation de ses habitants.
C’est dans ce paysage urbain insolite, immobile et silencieux que le projet photographique d’Olga Mrsk est né en 2015. Originaire d’une ville proche de Pripriat et victime des effets de la radiation, la jeune artiste, montpelliéraine depuis bientôt 10 ans, souhaitait immortaliser sa rencontre avec le lieu.
« Mon objectif était de briser les stéréotypes et de montrer la réalité de ce lieu, sans artifices, avec honnêteté et objectivité ». Son projet est clairement engagé. Elle souhaite attirer l’attention du public sur les dangers du nucléaire.
À l’Espace Saint-Ravy, Olga Mrsk exposera 50 photographies argentiques en noir et blanc de son travail documentaire. Une légende explicative accompagnera certaines d’entre elles. Cette exposition se tient en parallèle de celle des Boutographies 2018 au Pavillon Populaire.