Saint-Jean-de-Védas : Festival « Védas en rire ! » du 23 au 25 mai
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Une figure de femme aussi mythique que la Lady susnommée ne pouvait que fasciner également. D’autant qu’elle y adjoint la figure de la Gorgone mythologique, femme plutôt humaine à l’origine, transformée ensuite en monstre selon les caprices vindicatifs des dieux, et pétrifiée par sa propre image, grâce au bouclier de Persée. Violaine Laveaux a donc conçu un parcours en cinq étapes et en dialogue avec les œuvres de Dardé, qu’il s’agisse de l’Éternelle douleur (de Méduse, aujourd’hui au Musée d’Orsay), ou de L’Enfant au lapin. Sauf qu’à la virilité majuscule du sculpteur, lequel aimait à traiter des œuvres monumentales (dont des monuments aux morts régionaux), l’artiste a substitué la finesse du minuscule, d’un point de vue féminin. La première salle présente des bandes de tissus figurant le Monstre à la chevelure de serpents, de manière à nous plonger dans l’ambiance de ce mythe effrayant et tragique.
Ensuite, Violaine Laveaux traite de l’enfance de la Gorgone, pour faire écho à l’enfant au lapin, mais surtout car l’enfance renvoie à l’univers du conte, à l’imaginaire brut (le génie n’est que l’enfance retrouvée à volonté…) et sans doute aussi aux jeux simples et manuels pratiqués sur les plages ou dans la campagne, avec pierres, galets et coquillages. Il est question également d’adolescence en tant qu’elle forge l’identité et s’accompagne de la découverte du corps et des possibilités de l’enrichir de parures. Mais la Méduse, comme Lady Macbeth, c’est avant tout une histoire de métamorphoses (Ovide ne s’y est pas trompé !), motif qui donne son titre à l’exposition et qui hante littéralement l’œuvre de Violaine Laveaux. Le prouvent ses transformations de végétaux, branche de panicaut, chardon ou tiges de tomate, en grès ou porcelaine, c’est-à-dire en minéral. Enfin, la dernière salle traite du miroir bombé des sorcières.
Entre-temps, on aura pu découvrir la Jarre serpent, un lièvre blanc – couleur dominante pour l’artiste ou les mains serpentines, car l’intelligence passe aussi par le manuel. Ainsi sommes-nous conviés à une déambulation parmi des installations qui, à l’instar de l’œuvre de Dardé, sollicitent les quatre règnes : humains, animaux, végétaux et minéraux, que le mythe de Méduse résume. La finesse de la porcelaine concourt à ce traitement féminin du mythe, la blancheur du matériau, outre ses connotations enfantines, renvoyant à notre façon de nous représenter l’art sculptural antique, tel qu’il nous est parvenu. Une carte blanche donc, bien dans l’air du temps, et qui entreprend de réhabiliter les grandes figures féminines qui auront marqué l’histoire et la culture. Une manière aussi de découvrir ou redécouvrir Paul Dardé, dessinateur, lecteur et amateur de théâtre.
BTN
Plus d’informations : museedelodeve.fr
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