Montpellier : vibrez avec I love techno du 29 au 31 mars !
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Jusqu’à la fin de l’automne, La Mouche, à Béziers, accueille deux artistes et deux univers. D’abord, le sculpteur Nicolas Sanhes présente CarreH, et investit le parc de la galerie jusqu’au 25 octobre. De son côté, le peintre Fabien Verschaere invite à découvrir La mémoire du rêve, jusqu’au 2 novembre.
Le grand parc qui précède les locaux de La Mouche se prête à des présentations sculpturales et Nicolas Sanhes en est l’un de ces plus purs représentants. Son œuvre est identifiable entre mille. Elle tourne autour d’une ligne, plutôt épaisse, puisque formée d’éléments en acier ajustés les uns aux autres de manière à susciter un immense dessin dans l’espace. L’ensemble est ainsi à claire voie et forme un enchevêtrement inédit d’une ligne qui semble vivante, autonome, comme en liberté, toute vibrante et accidentée à l’instar des épreuves que nous subissons tout au long de la vie. A distance en effet, elle pourrait tenir dans une main.
Les possibilités de variations sont inouïes pour ne pas dire infinies, l’ensemble pouvant faire penser à une végétation métallique, dans des matériaux usinés qui semblent manifestement domptés. Avec Nicolas Sahnes, on a l’impression que la sculpture a horreur du statique. Pour définir cette manière d’opérer, faite de segments ouvrant sur des angles, aigus ou obtus, l’artiste parle de géométrie incidente. Les
dimensions sont souvent surhumaines car la sculpture a besoin d’espace pour respirer et, de toute façon, doit être vue de loin. Enfin une patine blanche la recouvre pour lui faire oublier son origine industrielle. Cela forme comme une écriture cursive dans le vide. Et puis, il y a les dessins : non préparatoires mais post-opératoires. Cela permet à la ligne à s’essayer à d’autres virtualités, que ne permettait pas la pesanteur de l’objet sculpté, nécessitant des outils de traction assez imposants pour facilité leur transport et leur installation.
Fabien Verschaere cherche aussi la liberté dans la linéarité de ses créatures saturant l’espace du tableau. Son univers est fantasmagorique, parfois cauchemardesque, grouillant de figures nées de son imagination, mais aussi de sa fécondité, de sa prolixité. Il se réfère ouvertement au rêve et recourt à la compossibilité spatiale voire temporelle qui le caractérise. Tout est mis sur le même plan comme dans la peinture non perspectiviste du Moyen Âge. Il se met en scène mais dans des attitudes improbables, sollicitant notre culture populaire et l’univers des comics.
BTN
Plus d’informations : lamouche-art.com
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