Cette exposition rêvèle pour la première fois un travail inédit de longue haleine : de 2016 à 2019, P. Chappert-Gaujal réalise trois résidences en Chine l’amenant à questionner sa pratique artistique. Au 25 cours de la république à Narbonne, l’artiste dévoile au public un corpus d’oeuvres empreint d’inspirations chinoises.
P. Chappert-Gaujal est un artiste dont le travail se caractérise par une pratique abstraite et singulière : l’artiste aborde le champ de l’art contemporain selon des rituels, semblables à un équilibriste, nous emportant à la frange du laboratoire et du terrain de jeux. Il s’inscrit dans les recherches de ses pères de l’Abstraction et du Nouveau Réalisme dont il a su renouveler les formes. N’ayant de cesse d’élargir son champ d’investigation, l’artiste a toujours refusé la figuration, tout en s’adossant aux artefacts du réel, rejouant sans cesse la forme et la matière, Ne pas s’anonchalir au chevet du recyclage mais plutôt, célébrer les réemplois, la renaissance, P. Chappert-Gaujal a quelque chose en lui de l‘archéologue, il chasse les vestiges, les reliques de notre activité et recréé par assemblage, collage, sédimentation des mondes, nous invitant à une expérience insolite.
Après une admission à 16 ans en 1975 à l’école supérieure d’Art de Perpignan au département art, où l’artiste sera rapidement séduit par la peinture, le volume, la matière et la sculpture, il se lance dès 1977 dans le monde professionnel de l’art et entame ses premières expositions qui constituent le début d’une longue série à venir. À ce jour, son travail a été présenté en expositions solo et collectives dans plus de 250 lieux en France, Suisse, Danemark, Suède, Espagne, Allemagne, Belgique, Royaume Uni, Usa, Sénégal, Afrique du sud, et plus récemment en Chine.
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