Musique | Mélanie Arnal : « Y’a des jours », par BTN
Le second CD de La fille allumette, Mélanie Arnal, titre éponyme du premier, permet d’approfondir et de confirmer les promesses d’un coup d’essai qui valait bien un coup de maître(sse). On y...
« Il y a des personnes qui ont la capacité de rendre le monde meilleur parce qu’elles savent créer de la beauté », ces mots de l’actrice italienne Monica Bellucci en réaction au décès du compositeur italien, résument si bien le sentiment que l’on peut avoir au lendemain de l’information tombée depuis Rome.
Ennio Morricone avait 91 ans et l’œuvre qu’il laisse est immense. Elle aura marqué à jamais l’histoire du 7ème art faisant aujourd’hui du Maestro une légende !
Bien sur son grand talent a été mis en lumière grâce ses nombreuses collaborations avec l’autre légende du cinéma Sergio Leone. Celle-ci débuta en 1964 à travers les fameux Westerns communément appelés « spaghettis » avec la fameuse trilogie des « Dollars »* qui a vu notamment l’avènement d’un certain Clint Eastwood. Suivi de l’incontournable Il était une fois dans l’Ouest autour du trio Charles Bronson, Henri Fonda et Claudia Cardinale.
On se souvient aussi de leur collaboration dans Il était une fois l’Amérique !
Mais il y a eu tellement d’autres créations géniales comme notamment pour nous français des films qui font références comme : Le Clan des siciliens de Henri Verneuil autour du trio Gabin, Ventura, Delon. Le Casse toujours de Verneuil avec le duo Jean-Paul Belmondo et Omar Sharif ou Peur sur la ville du même réalisateur ; bien sur encore Le Professionnel de Georges Lautner, Le Marginal de Jacques Deray…
Pour ne citer que ceux là tellement la liste est longue.
Car Ennio Morricone c’est près de 500 bandes originales de film ! Un inlassable travailleur et passionné !
Plus récemment on se souvient de sa collaboration avec Quentin Tarantino qui est un fan de la première heure du compositeur notamment pour Les Huit Salopards, film pour lequel le Maestro a reçu un second Oscar en 2015 après avoir reçu en 2007 celui d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. Ouf il était temps ! a t-on pensé à l’époque notamment après tant d’années de créations d’œuvres majeures ! Il était temps aussi et surtout pour cette académie d’avoir évité de tomber dans le ridicule… Mais c’est un autre sujet !
Pour conclure, on gardera en mémoire sa venue aux arènes de Nîmes, en juillet 2015 et en juin 2018, où le maestro à la baguette avait enchanté le public venu en nombre pour approcher la légende.
Adieu Maestro et merci !
* La trilogie des dollars : « Pour une poignée de dollars », « Et pour quelques dollars de plus ». « Le Bon, la Brute et le Truand ».
Extrait vidéo Arènes de Nîmes le 11 juillet 2015