Si vous n’aviez pas encore eu l’occasion de passer par le Pavillon populaire pour découvrir l’exposition autour du photographe Jean-Philippe Charbonnier, il est encore temps ! Prolongée jusqu’au 30 août, elle offre une rétrospective riche sur l’un des plus grands photographes du XXème siècle.
S’il est l’un des artistes les moins connus du courant de l’Ecole humaniste (dont Robert Doisneau, Willy Ronis, Sabine Weiss ou Edouard Boubat ont fait partie), son oeuvre mérite une plus grande reconnaissance.
Des photos en couleurs pour la première fois
Qu’il sorte son objectif au fond des mines du Nord de la France ou bien à l’occasion d’un défilé de Christian Dior, Jean-Philippe Charbonnier a su être à l’aise dans toutes les situations. Véritable globe-trotteur, il se rendit à New-York, à Kyoto mais aussi en Alaska, sur l’Île de Sein ou encore au coeur du désert du Sahara.
Pour rendre compte de la plus grande partie de son oeuvre, l’exposition s’appuie sur des reportages publiés dans la revue Réalités. Pour la première fois, des photographies en couleurs sont proposées, habituellement considérées comme indignes d’être exposées.
Plus d’informations : montpellier.fr