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En région : du 20 mars au 21 juin, le Printemps du dessin se déploie sur le territoire

15 Fév 2024 | Gard, Haute-Garonne, Hérault

Du 20 mars au 21 juin, le Printemps du dessin rassemble les institutions culturelles, publiques et privées, ainsi que les centres d’art pour faire rayonner le dessin au niveau national. À travers des expositions, des workshops, des ateliers, des conférences et des rencontres entre artistes et public, le médium du dessin se déploie sous toutes ses formes, offrant au public une immersion au plus près de la création artistique. Un événement à découvrir à travers de nombreux événements en Occitanie ! 

Crée en 2017, en parallèle de Drawing Now Art Fair, la première foire d’art contemporain exclusivement dédiée au dessin, le Printemps du dessin célèbre la diversité du dessin contemporain partout en France. En Occitanie, une belle programmation est prévue aux quatre coins du territoire.

Fort Saint-André – Centre des Monuments Nationaux
Villeneuve-Lez-Avignon, Gard

  • Exposition du 22 mars au 19 mai
  • Atelier de dessin avec David Coste le 20 avril de 14h à 16h

Cette année, le Fort Saint-André accueille l’artiste David Coste pour une exposition qui se déploie dans divers lieux de la ville, à savoir le fort Saint-André, mais aussi la Chartreuse, la tour Philippe Le Bel et le musée Pierre de Luxembourg. En résidence au cœur des monuments durant deux mois précédent l’exposition, l’artiste s’immerge dans ces lieux chargés d’histoire pour en transcrire une version personnelle dans l’exposition de ses créations. Le public sera aussi invité à rencontrer l’artiste, le samedi 20 avril à 14h. Adultes et d’adolescents, pourront découvrir l’exposition et s’essayer à la pratique du dessin telle que l’envisage l’artiste : une pratique qui nécessite une implication complète, où tout le corps est engagé, tel un athlète.

Tours et remparts d’Aigues-Mortes – Centre des Monuments Nationaux
Gard

  • Exposition Une assaillante moderne s’empare des murs d’Annabel Schenck du 8 avril à la Toussaint.

Artiste graveuse atypique, Annabel Schenck imagine un parcours sensible et poétique dans les tours médiévales qui protègent la ville. Telles des flèches, ses installations transpercent les pierres calcaires, créent des brèches, dialoguent avec l’architecture médiévale et les graffitis des prisonniers incisés dans les pierres. Certaines forment des trajectoires vers l’extérieur, tel un regard vers le large, rappelant celui des nombreux prisonniers et prisonnières entre ces murs. Attention, la présentation de l’exposition se fera en deux temps. Première partie de l’exposition à partir du 8 avril (Les Moulins, et Villeneuve). Deuxième partie de l’exposition à partir du 5 juillet (La Marine, La Poudrière et la Mèche).

Le Nouveau Printemps Toulouse, festival de création contemporaine
Haute-Garonne

  • Exposition de Tom de Pékin du 30 mai au 30 juin

À travers ses travaux dessinés, filmés ou imprimés, voilà près de 25 ans que Tom de Pekin, artiste et militant, s’intéresse aux rapports entre textes et images, détournant dans une veine érotico-ludique une iconographie souvent glanée : archive personnelle, anonyme, sociale ou muséale. Au fil de ses séries de dessins, le noir et blanc s’est peu à peu estompé pour laisser place à la flamboyante palette de couleurs que l’on retrouve dans ses dernières œuvres où des personnages, discrètement subversifs, évoluent dans des paysages au temps suspendu. Dans le cadre du festival le Nouveau Printemps, le Musée des Arts Précieux Paul Dupuy accueille une exposition pensée comme une déambulation poétique dans l’œuvre de Tom de Pekin et les imaginaires qu’elle a produits. L’artiste crée également pour l’occasion de nouvelles pièces en dialogue avec la collection du musée.

Musée régional d’art contemporain Occitanie / Pyrénées-Méditerranée (Mrac)
Sérignan, Hérault

  • Exposition du 17 mai au 22 septembre

Olivier Deprez est né en 1966 à Binche en Belgique. Il vit et travaille dans le Sud de la France. Artiste, graveur, écrivain, réalisateur, théoricien et auteur de bande dessinée, Olivier Deprez est également un des membres fondateurs du collectif Frigoproduction et des maisons d’édition alternatives : Fréon et FRMK (Frémok). Sorte d’« avant-garde » dans le champ de la bande dessinée, FRMK – union de l’association belge Fréon et de l’éditeur français Amok – se place à la pointe de la création graphique et narrative par l’exigence de son orientation conceptuelle et éditoriale. La création et l’expérience artistique d’Olivier Deprez se définit avant tout par le collectif et le partage ; il a contribué et continue d’être actif au sein des groupes FRMK, Knockoutsider, Blackbookblack, WREK, IMAGES, des revues Formules, HOLZ et Multiple de trois ou encore du groupe Crise et critique. C’est à la fin de ses études de bande dessinée à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles qu’Olivier Deprez découvre la gravure. Il pratique d’abord la linogravure et commence à travailler sur bois pour son adaptation du dernier roman de Franz Kafka Le Château. Après sept ans de travail acharné à coup de gouge, Olivier Deprez publie en 2002 aux éditions FRMK ce volume de plus de 200 pages et s’empare de cette technique qui lui permet de révéler une matérialité vibrante, physique et écorchée, au noir pénétrant. Fasciné par l’interaction entre le texte et l’image, l’artiste se plait à travailler à partir d’écrits. Il collabore régulièrement avec des peintres, des photographes, des écrivains et des poètes pour des publications, dans l’intention d’« abolir les limites entre les genres », embrasser l’interdisciplinarité de la création sous toutes ses formes et donner au format du livre son plein pouvoir d’expression.

  • Exposition Occasions perdues de Jeanne Susplugas jusqu’au 12 mai

Artiste de la région et présente dans la collection du Musée régional d’art contemporain, Jeanne Susplugas propose une exploration sensible du corps qui devient prétexte à sonder des questions universelles comme la solitude, le désordre psychologique, la faiblesse, l’addiction, la folie ou encore l’obsession. Les images que donnent à voir l’artiste à travers ses dessins, sculptures, photographies, vidéos et installations, sont séduisantes de prime abord, mais révèlent finalement un sous-texte plus sombre, inquiétant et dérangeant.

Maison Salvan
Labège, Haute-Garonne

  • Exposition du 10 mai au 6 juillet

Marie-Jeanne Hoffner et Marine Pagès proposent des démarches principalement marquées par des expériences autour du dessin interrogeant l’espace qui les reçoit – celui de la feuille et celui de l’exposition – ainsi que la relation entre la planéité et le volume. Les deux artistes, toujours inscrites dans des dynamiques d’expérimentation, se retrouvent à la Maison Salvan à l’occasion d’une résidence atypique dont l’objet est en premier lieu de penser une rencontre entre leurs recherches dans un contexte architectural bien précis : celui d’un lieu anciennement domestique, puis transformé, qui propose une variété de configurations, une variété d’affects.
L’accueil en résidence de Marie-Jeanne Hoffner et de Marine Pagès, et l’exposition qui en découle, correspond au souhait de la Maison Salvan de proposer des contextes de résidence et des accompagnements sur-mesure adaptés aux démarches et besoins des artistes. C’est à la suite de plusieurs venues durant une année que le projet, finalement, peut voir le jour…

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