Du 17 novembre au 17 décembre, Fictions documentaires, festival de la photographie sociale porté par le GRAPH, est de retour à Carcassonne. Entre fait de société, photographie et art contemporain, le festival proposera de mieux comprendre ce champ de l’art contemporain parfois méconnu. Quatre expositions seront présentées cette année.
Réduit cette année en raisons de contraintes budgétaires, le festival Fictions documentaires n’en reste pas moins un événement majeur pour découvrir ce genre si particulier. Deux champs de recherche ont été exploré par les artistes mis en avant cette année.
D’abord celui du soin (ou care en anglais), porté par l’artiste Mathieu Farcy à travers l’exposition Je n’habitais pas mon visage. Une série imaginée en dialogue avec des personnes victimes d’un cancer du visage et d’une reconstruction faciale ainsi que l’ensemble des images produites en thermographie par SMITH pour répondre à la commande d’Act Up dans leur lutte contre le sida.
Une seconde direction d’étude montre les persistances du passé dans nos sociétés. Trois artistes, chacun représentatif d’une génération, explorent leurs mythologies personnelles en lien à l’Algérie où se trouvent leurs racines. Louise Narbo, Stéphane Léage et Dominique Mérigard explorent ces douloureux Legs d’Algérie.
Cyril Abad et Eugénie Baccot dans une longue résidence en Estonie récupèrent la légende ancienne d’une créature incertaine menaçant la vie des populations pour actualiser les craintes des nouvelles technologies qui sont produites intensément dans ce pays, d’où La métaphore du Kratt.
Tout le programme du festival : graph-cmi.org