Héroïne d’un roman de Jensen qui inspira Freud, Gradiva est une figure féminine d’un bas-relief antique à Rome. Stéphanie Fuster s’en inspire pour une mise à nu flamenca, dans un solo libérateur présenté ce jeudi 11 janvier au Circa, à Auch.
Stéphanie Fuster a fait le tour du monde avec le portrait dansé qu’Aurélien Bory avait composé sur et pour elle. Avec Gradiva, celle qui marche, elle poursuit sa recherche sur le flamenco, la manière dont elle peut le transformer, en s’appropriant cet art très codifié.
Elle donne chair à « celle qui marche vers l’avant », dont le déplacement, fier et déterminé, ouvre une voie : celle d’une analyse, d’une décomposition du flamenco, lui permettant de défaire les fils d’une ardente fascination pour une femme extraordinaire, la danseuse de flamenco.
En remettant son corps en marche au profond de la danse flamenca, Stéphanie Fuster démystifie ce qui tient du fantasme, écrivant sa propre histoire de danseuse et chorégraphe, autre chemin possible vers l’art de la danse.
Plus d’informations : circa.auch.fr