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Alès : exposition Anne Slacik, du 17 février au 4 juin au musée Pierre André Benoit

17 Fév 2023 | Art & Expos, Département, Expos, Gard, Musées

Le musée Pierre André Benoit reçoit, pour la seconde fois, l’artiste Anne Slacik présentant sa nouvelle exposition Alès, Le Beau Temps selon Anne Slacik du 17 février au 4 juin. Le titre de l’exposition fait référence à l’affiche de PAB dessinée par Picabia pour sa librairie d’Alès. Quatre manuscrits de Pierre André Benoit offerts en 2003 par Jean-Paul Martin ont été réalisés pendant l’été 2022 par Marie Martin, aux Éditions de Rivières. C’est Anne Slacik qui a peint ces livres d’artistes.

Partageant sa vie entre Paris St-Denis et la région de Pompignan, cette peintre reconnue (Trintignan, Bambouseraie, Carré d’art) a non seulement réalisé un grand nombre de livres originaux à série limitée, à partir de textes inédits de Pierre André Benoit, mais elle a sans doute été la première à travailler avec Jean-Paul Martin, son cousin, lequel créait, il y a une vingtaine d’années, les Éditions Rivières. Ce dernier nous a quittés en décembre 2020. Toutefois, sa fille Marie a accepté de réaliser quatre ouvrages, en hommage à son père, à partir d’inédits du poète-artiste-éditeur – et même galeriste, quelques mois, à Alès (Le Beau temps, titre de l’expo), pour laquelle Picabia dessinait une affiche et du papier d’emballage. Ils formeront la base de cette exposition, ainsi que d’autres ouvrages des Éditions Rivières. On y découvrira également trente toiles récentes d’Anne Slacik, dans la continuité des Jardins exposés en 2004.

La peinture de cette dernière frappe par sa fluidité et sa légèreté. Elle fait référence aux quatre éléments ou à leurs combinaisons. Les verts peuvent s’associer aux eaux, le bleu à tout ce qui relève de l’aérien, les bruns et ocres à la terre, les rouges au feu du soleil, le tout dans des jeux d’ombre et de lumière qui se mêlent sans se heurter. On est dans l’essence des choses de la nature, loin de la fureur et du bruit de la ville et ses habitants. Poussant le motif non dessiné jusqu’aux confins de l’abstraction, l’artiste pratique le « all over » et impose ainsi sa patte conquérante qui déferle sur chaque toile, avec une sensibilité, voire une sensualité, que chacun lui reconnaît. Comme si elle caressait le tableau. Ou cherchait à lui octroyer une peau, à chaque fois différente et se caractérisant par son infinie douceur. C’est de celle-ci dont nous avons besoin, et que cherchait sans doute PAB, dans sa quête poétique quotidienne, avec la sérénité comme exutoire. La peinture d’Anne Slacik y ajoute cette part de féminité bienveillante et rassurante.

BTN

Plus d’informations : museepab.fr

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