Au travers d’Echolalia, Jasmine Justice et Nadia Lichtig se sont données pour mission de faire parler leurs peintures dans un projet d’extraction d’une voix subjective depuis l’œuvre, la personnaliser avec leurs paroles.
À partir du 17 janvier, l’exposition Echolalia s’intéressera aux mots que la peinture crée « à l’écho du geste peint, et à l’élargissement du périmètre de la peinture par la voix », elle souhaitera jouer avec la contradiction entre la parole et le « geste peint ».
Avec ses peintures recto verso en grand format et grâce à la parole du tableau, Jasmine Justice abordera des sujets contemporains comme la migration, l’extinction, l’espace sexué et le voyage dans le temps.
Nadia Lichtig, en contraste avec les vastes toiles libres de Jasmine Justice, présentera des petits formats avec sa série When Our Lips Speak Together. Elle jouera avec la mue, celle des serpents et des coccinelles, et leurs mutismes, ainsi sur les morceaux de peau abandonnés sur la toile, il pourra être lu des messages. L’artiste emploiera la première personne dans les paroles de ses œuvres. Une pratique qu’elle a transmise à Jasmine Justice et que les deux artistes ont appliqué aux œuvres de cette dernière.
Dans les décors resplendissants de la Maison de Heidelberg au cœur Montpellier, la réunion de ces deux artistes fera raisonner la voix de leurs œuvres d’art.
Plus d’informations : maison-de-heidelberg.org