Pour la saison estivale, la fondation LUMA Arles proposent trois nouvelles expositions réalisées par des artistes contemporains majeurs : Living Landscape par le collectif DRIFT (du 1ᵉʳ juin au 29 septembre), A lot of people de Rirkrit Tiravanija (du 1ᵉʳ juin au 3 novembre) et Pratical Effects de Diana Thater (à partir du 1ᵉʳ juin).
Living Landscape, c’est l’exposition concomitante et inédite de deux installations imposantes et immersives : Coded Nature et Murmuring Minds. Comme le nom de l’exposition l’indique, le collectif DRIFT cherche à étudier les dynamiques de la nature pour les retranscrire artistiquement à travers certaines technologies. Les œuvres appellent le spectateur à interagir directement avec elles. Living Landscape fait échos à l’exposition Van Gogh et les étoiles, présentée à la Fondation Vincent van Gogh du 1er juin au 8 septembre. Toutes deux jouent avec les motifs de la nature et les sensations qu’elle offre à l’humain.
A lot of people, c’est la rétrospective de l’artiste thaïlandais, Rirkrit Tiravanija. Le public est plongé à travers une production d’une quarantaine d’années, qui constitue une centaine d’œuvres et qui s’expriment à travers une diversité de mediums importante : de la photographie aux œuvres participatives en passant par les œuvres sur papier. A lot of people, c’est également la question d’appartenance à un groupe, celle de la notion de culture et celle d’un monde de l’art euro-centré. Il s’agit aussi d’amorcer une réflexion critique sur les conditions sociales actuelles dans le monde, la lutte pour la démocratie et les mouvements de protestation qui se multiplient.
Pratical Effects, c’est un récit post-apocalyptique où le rôle et la perception des animaux par l’être humain est questionnée. Dans cette projection, seul un robot aurait survécu avec pour mission d’entretenir des animaux sculptés dans la végétation. Ce robot a la particularité d’être biomimétique, c’est-à-dire qu’il a été conçu sur le modèle des animaux. Ce type de robot représente, pour Diana Thater, la vision de la nature du XXIe siècle ; une nature à la merci des créations robotiques. La projection tend à questionner sur le rapport entre organique et inorganique, comme l’artiste l’affirme “Il y est question de la présence d’animaux dans des environnements où ils n’ont plus leur place, et de la façon dont la nature est devenue artificielle.”.
Pour plus d’informations : luma.org