Lors de sa cérémonie des vœux à la presse 2025, ce mardi 14 janvier, le Président du Conseil départemental de l’Hérault, Kléber Mesquida, a réaffirmé sa volonté de faire labelliser le Géoparc Terres d’Hérault auprès de l’Unesco.
Initialement porté par l’association Demain la terre dès 2015, le projet s’est transformé en un projet de territoire avec la décision votée en 2022 par l’Assemblée départementale de porter le dossier du Géoparc auprès de l’Unesco. Parallèlement aux aspects techniques du dossier de candidature, le département envisage plusieurs angles d’actions. La mise en place d’un réseau de « géopartenaires » pour développer le tourisme, l’organisation d’évènements culturels et sportifs, l’aménagement du lieu (signalétique..) ou encore la promotion du travail scientifique relatif au site visent à soutenir le projet Géoparc sous tous ses aspects.
Un espace naturel unique
Malgré une situation budgétaire « jamais connue en trente ans au Département » qui laisse présager des coupes budgétaires dans le domaine de la culture, le Président du Conseil départemental, Kléber Mesquida, affirme vouloir défendre et soutenir cette candidature. Le but est de valoriser un espace géographique unique, en le gérant selon un concept global de protection. Le site est en effet unique en son genre : ruffe, basalte, granite, calcaire, grès, l’Hérault est riche d’une grande diversité géologique. Datant parfois de plus de 540 millions d’années, les pierres permettent d’observer des traces d’animaux plus anciens que les dinosaures. Son joyau demeure la ruffe du lac de Salagou, une pierre rendue rouge par sa forte teneur en oxyde de fer.
» Le projet restera «
Une mission d’évaluation déléguée par l’Unesco viendra évaluer le projet au printemps 2025, avec une réponse attendue début 2026. Kléber Mesquida se veut confiant, rassuré par le feu vert de plusieurs experts. En juin, une visite de pré-évaluation menée par le Comité National des Géoparcs français a évalué le niveau de maturité du projet et validé le dépôt de candidature. Quelle que soit la décision de l’Unesco, « le projet restera » rassure le président du conseil, mettant en avant le travail déjà réalisé par le Département.
Suspension du projet des Jardins de la Méditerranée
Eu égard à la situation budgétaire complexe du département de l’Hérault, Kléber Mesquida a annoncé que le projet des Jardins de la Méditerranée à Béziers était actuellement suspendu, dans l’attente d’un contexte « plus favorable ». Né en 2016, ce projet de parc à thème environnemental mitoyen de la Scène de Bayssan subit de nombreux ralentissements depuis. Par ailleurs, Kléber Mesquida a déclaré que des économies sont d’ores et déjà envisagées telles que le gel des subventions attribuées à certaines associations, notamment dans le domaine de la culture.
Plus d’informations : herault.fr
HL
Lac de Salagou © Hérault Tourisme