Musée consacré à l’art religieux, le musée laïque d’art sacré, à Pont-Saint-Esprit, renferme d’autres trésors, tels que des œuvres de Renoir ou de Valtat. L’histoire de cet établissement s’inscrit dans la continuité de celle du musée Albert-André de Bagnols-sur-Cèze qui, avec l’arrivée du peintre éponyme à sa tête en 1917, s’enrichissait d’un fonds exceptionnel. Ce sont ces riches collections que met en avant l’exposition De Renoir à Van Dongen, présentée simultanément dans les deux musées du 14 décembre au 4 mai.
Au musée Albert-André de Bagnols-sur-Cèze
L’exposition se déploie dans l’intégralité des salles du musée Albert-André ; à cet effet, les œuvres de l’actuel parcours permanent ont été décrochées de leurs cimaises. Certaines ont intégré le parcours de l’exposition, complétées par d’autres issues des réserves, rarement ou jamais présentées au public. Au total, une centaine d’œuvres sont ainsi présentées. L’exposition est organisée en quatre chapitres, chacun dédié à l’une des personnalités ayant permis la constitution des collections du musée : Léon Alègre (1813-2884), Albert André (1869-1954), Jacqueline Bret-André (1904-2006) et George Besson (1882-1971).
Au musée laïque d’art sacré du Gard
Créé en 1995, le musée laïque d’art sacré du Gard est installé dans une maison médiévale
édifiée à partir du XIIe siècle ayant appartenu à une riche dynastie de marchands. Bien que la vocation de ce musée soit la conservation et la transmission du patrimoine religieux – et, plus largement, des patrimoines sacrés – il abrite une importante collection d’art moderne comprenant pour une grande partie des œuvres d’Albert André, mais aussi de Jacqueline Bret-André, et d’autres chefs-d’œuvre signées Renoir, Signac ou Valtat.
À noter, autour de l’exposition, une programmation de conférences, visites guidées, ateliers plastiques pour les familles, ateliers artistiques pour les adultes et des rendez-vous « En tête-à-tête avec les œuvres » sont organisés.
Plus d’informations : gard.fr
Photo : Suzanne Valadon, Bouquet de roses, iris et glaïeuls, 1928 – © Musée Albert-André, Bagnols-sur-Cèze / RMN Grand Palais – Benoît Touchard