À Couffoulens, le Théâtre dans les vignes poursuit sa saison. Ce printemps, trois rendez-vous sont à remarquer : deux spectacles jeune public, présentés dans le cadre du festival Scènes d’enfance de l’Aude en mars, et, en avril, la création Réminiscences.
- Samedi 9 mars 17h | Ici commence la mer, cie Sur la Cime des Actes / Romain Picquart. Dès 6 ans.
Gabrielle vit au bord de la mer. Pour jouer, elle collectionne les objets rejetés sur la plage par les vagues. Un beau jour, la jeune fille décide de prendre la mer pour rechercher la source de ces déchets. Commence alors une quête qui la mènera dans un endroit bien étrange… S’inspirant d’une réalité peu féerique, l’existence dans le Pacifique d’un 6ème continent constitué de déchets rejetés par l’Homme, Romain Picquart invente un récit de voyage écologiste et sensible. Que peut-on face à la monstruosité de la pollution mondiale, quand on est un enfant ? « Ici commence la mer » propose un fragment de réponse inspirant, à la portée de tous.
- Vendredi 15 mars 20h30 | In Limbo, Cie Anapnoi / Fannie Lineros. Dès 12 ans.
Limbes. Du latin limbus : bord. État vague, incertain. « In Limbo » raconte l’Histoire de Billie, une jeune fille devenue chanteuse et leader du groupe Infernal Noise. Puisant dans ses souvenirs et dans les journaux intimes qui l’ont accompagnée durant son adolescence, Billie vous raconte les montagnes russes de l’adolescence : découvertes et déceptions amoureuses, vague à l’âme, énergie débordante qui cherche son objet… Avec puissance et délicatesse, réalisme et humour, « In Limbo » parle d’amour, de mélancolie, de sexualité et de quête de soi. Un voyage aux confins du cœur et du corps, tout en musique !
- Jeudi 25 avril à 19h et vendredi 26 avril à 20h30 | Réminiscences de Toto le Mômo, cie La Nuit Remue / David Ayala, mise en jeu Lionel Perlier, avec David Ayala. Dès 15 ans.
Aujourd’hui, l’envie est revenue de retraverser, revisiter la mémoire de ce texte fulgurant qu’est « Toto le Mômo ». Un voyage dans le temps et les mots d’Artaude-momo, le voyant, l’extra-lucide, le fou, le génie de l’extrême secousse. Pour voir ce qu’il reste de tout cela, dans une forme scénographique plus simple. Il s’agira, non pas du spectacle original,mais bien d’un nouveau voyage (…) sans la scénographie d’alors, dans un espace vide, une tentative de « réminiscence », un temps théâtral révolu qui resurgirait dans le présent… avec le temps qui a passé… mais aussi avec la force restée intacte du propos, du langage d’Artaud, et la puissance de ses révoltes, qui ne cesseront jamais de continuer à nous parler, à nous secouer… pour ressentir à quel point encore, son écriture et ses regards sur le monde et les choses sont si frappantes, si puissantes, si uniques, encore et toujours…