Né d’un père journaliste et historien, André Brissaud, Eric Brissaud découvre avec lui la photographie. Dès l’âge de 14 ans, il lui emprunte son Rolleiflex, et le Kodak 6×9 à soufflet de sa grand-mère.
En 1970 il commence à collaborer pour le magazine « Marie-France » avec des portraits en noir et blanc de personnalités de l’audio-visuel, écrivains et artistes puis des reportages-magazine. En 1971 il rencontre le photographe Jacques-Henri Lartigue dont il devient ami jusqu’à sa mort en 1986 : il fût pour un instant son assistant pour la prise de vue du président Valéry Giscard d’Estaing en septembre 1974.
Il commence à diffuser ses photos dans l’agence parisienne « Gamma » et travaille dès le premier numéro au magazine V.S.D., Actuel, Grands Reportages, Partir, Elle, Marie-Claire, Zoom… En novembre 1981, il expose à Paris un long travail de 10 ans sur les arbres à travers les quatre saisons à la galerie Canon à Beaubourg. En mars 1982, à la naissance de son premier fils, Karel, il intègre l’équipe du « Figaro-Magazine » pour les grands reportages à travers le monde et se spécialise dans la photographie aérienne en hélicoptère.
Des photos à travers le monde
Le 1ᵉʳ avril 1989 il rentre dans l’équipe de l’agence « Gamma » pour six années qui l’amèneront à voyager à travers le monde pour les plus prestigieux magazines du monde : Time, News Week, Géo, La Stampa, Bunté, etc. avec de nombreux voyage en Chine dès 1984, couvrant aussi les évènements de la place Tian’anmen à Pékin. Il collabore pour « Géo-magazine » notamment pour les 500 ans de la naissance de « la Compagnie de Jésus » (les Jésuites) à travers 6 pays dans le monde, du Chili à l’Alaska en passant par le Japon, Macao, l’U.R.S.S., l’Italie et différents pays d’Afrique.
Il quitte définitivement Paris en 2008 pour s’installer à Montpellier puis Sète, se consacrant principalement à ses archives sur 50 années. Quand on lui demande quelles images de ces 50 dernières années il préfère, en argentique comme en numérique, il répond en souriant : ce sont celles que je n’ai pas encore faite, car chaque jour une image vient à moi ou moi à elle, et c’est avec bonheur que je l’enregistre, une phrase de Friedrich Nietzsche ne m’a jamais quitté depuis mon adolescence, « Il devint ce qu’il voyait ».
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