Toulouse : la jeune création théâtrale à l’honneur du festival Les Rassemblées au Théâtre Jules Julien, du 29 au 31 août

• Les 29 et 30 août : La séance, MégaSuperThéâtre. C’est devant les vestiges d’un chapiteau que nous accueillent quatre figures de cirque traditionnel. Tout semble écroulé, mais elleux continuent : ça commence, iels se lancent, mais ce soir le doute, comme un coup de bâton, les frappe. Et si le spectacle n’agissait plus ?
• Les 29 et 30 août : La puce à l’oreille (Georges Feydeau), Le Club Dramatique. Ce vaudeville à la mécanique infernale est un classique du genre. La puce à l’oreille est d’une construction redoutable. L’avalanche de quiproquos, le rythme effréné des situations improbables donnent à voir l’une des meilleures pièces du répertoire dont seul Feydeau a le secret.
• Les 29 et 31 août : Georges, Après Demain. Georges Perec est là, il est venu. Il est temps de le faire. Il est temps de lui parler. En bafouillant, en débordant, en imaginant, en décortiquant… Obsédée par les contraintes de langage de son idole, mêlées à sa spontanéité maladroite, Elle, cette jeune fille du XXI^e siècle, va tenter de conquérir son espace.
• Sam. 31 août : BAOUM !, Compagnie SCoM. Au cœur d’une scénographie épurée, une acrobate et un beat-boxeur explorent les relations entre air et corps afin d’en révéler les résultats sonores et explosifs. Dans les interactions corporelles et vocales que les deux interprètes nouent au plateau, ce spectacle souhaite questionner la transgression des règles établies. BAOUM ! Un spectacle détonnant !

Les maquettes : 

• Les 29 et 31 août : La candeur, au-delà des ruines, Silencio. Un matin tous les enfants ont disparu. Sauf un, Jasper. C’est le point de départ de La Candeur. Seule sur scène, l’actrice enquête entre le fait-divers et le conte fantastique pour essayer de comprendre ce qui se passse quand c’est notre enfance qui disparaît. À coups de Mylène Farmer, de procession à la bougie, d’hélicoptère animé, on plonge dans le jeu du tout est vrai et tout est faux.
• Les 30 et 31 août : Le chien, la nuit et le couteau, Collectif Plein Vent. M se retrouve, sans savoir comment ni pourquoi, dans une ruelle sombre. La dernière chose dont il se souvient est d’avoir mangé des moules avec des amis. Un homme passe, cherche son chien, puis sort un couteau et veut dévorer M. C’est le début d’une course poursuite hallucinée dans un monde cauchemardesque aux allures de conte initiatique.
• Les 30 et 31 août : Je suis un homme, je suis inapte, Draoui Productions. « On ne peut plus rien dire ! » Cette phrase, je l’entends depuis quelques années et, à chaque fois, j’ai envie de répondre, mais… ne dis surtout rien. En effet, depuis le mouvement MeToo, nous les hommes, nous marchons sur des œufs et nos comportements sont scrutés à la loupe : c’est très bien ainsi.
• Les 29 et 30 août : Tout va bien, Khomsa Compagnie. Les enfants de l’explosion de l’usine AZF, adultes aujourd’hui, puisent dans leurs souvenirs flous pour redonner sens à cette histoire dramatique. Ils nous transportent dans un univers décalé où le merveilleux transcende le tragique. Les décombres se métamorphosent en caverne d’Ali Baba pour faire face à l’horreur du présent.
• Les 30 et 31 août : Métaprofane(s), Changer l’ampoule. Cette future pièce a pour ambition de traiter la condition sociale des acteurs en France dans une perspective historique et (presque) sociologique. Que gardons-nous de cet héritage ambivalent du traitement que la société réserve aux comédiens ?
• Les 29 et 31 août : Valéry, Compagnie Münchhausen. Valéry, présentateur vedette d’une émission télé, vient nous présenter son parcours dans un spectacle de stand-up. De ses débuts cahotants, à son ascension vers la gloire, il racontera tout, sans filtre, ni censure.
• Les 30 et 31 août : Cabaret de la nonne, Après Demain – Pépinière d’artistes. 1669. Marianne, une nonne dans un cloître. Isolée, cloitrée, elle écrit à son amant mais celui-ci ne lui répond pas ou si peu que c’est encore pire. Elle pourrait se jeter du balcon où elle l’a vu pour la première fois, se pendre aux rubans qu’il lui a offert, s’étouffer avec du papier à lettres, se damner, mais dans la solitude de sa chambre, elle n’est pas tout à fait seule.
• Les 30 et 31 août : Iphigénie, Après Demain – Pépinière d’artistes. Tout le monde connait Effie, elle zone dans la rue, elle dit ce qu’elle pense, elle dérange. Mais Effie se bat aussi, Effie encaisse, Effie se sacrifie, pour nous tous. Et aujourd’hui, les mecs et les meufs, mesdames et messieurs, elle est venue pour ramasser.
• Sam. 31 août : Suite pour une porte et un soupir, Tom Lacoste. Vous connaissez les Variations pour une porte et un soupir ? C’est l’œuvre de Pierre Henry, un immense compositeur, l’inventeur de la musique concrète. C’est un album qui a tout révolutionné. C’est 48 minutes de grincements de porte ! Du génie ! Et moi, en jonglant avec un diabolo, j’ai écrit la suite. Et j’irai jusqu’au bout, pour toi Pierre.
• Sam. 31 août : Que la machine vive en moi, Groupe Scalpel. Laboratoire-performance où une écrivaine, un-e roboticien-ne, une musicienne et des IA tentent de coopérer pour créer un film. Elles explorent les frontières entre humain/non-humain et vie/non-vie. Elles s’abandonnent à la Machine et deviennent son incarnation sur Terre.

Plus d’informations : conservatoire.toulouse.fr/theatre-jules-julien