Classe sociale, âge, époque, origine géographique… au-delà de goûts personnels, le vêtement est un reflet de nos appartenances. Dans un dialogue inédit entre peintures, arts graphiques et pièces textiles, l’exposition Art & apparence. La mode à travers le portrait (1730-1950) invite à découvrir ce que le costume révèle de celle ou celui qui le porte. Un accrochage à découvrir jusqu’au 3 novembre au musée des Beaux-Arts de Gaillac.
Le vêtement assume ainsi son rôle fonctionnel (protection), mais aussi symbolique. De la tenue de travail aux règles du deuil, il tisse une société où chacun possède un statut défini. Au fil des époques, le costume répond également à des règles de convenance strictes qui dictent les tendances.
Le XIXe siècle impose notamment l’image d’une mode féminine qui cherche à attirer le regard, par opposition à l’habit masculin avant tout sobre et pratique. Sous-vêtements, habits et accessoires se superposent ainsi pour créer un art du paraître, inépuisable motif d’inspiration artistique. L’exposition s’articule en trois sections thématiques, chacune évoquant un aspect des relations entre le vêtement et sa représentation : le costume comme marqueur d’identité, objet de mode et enfin le costume qui couvre et révèle. Sont présentés des pastels, estampes, peintures et textiles provenant des collections du musée, et actuellement nonmontrésaupublic.
Pour plus d’informations : gaillac.fr