A partir du 8 février, et jusqu’au 8 mai, la Galerie Château d’Eau propose donc de découvrir une série singulière du travail de Laurent Lafolie. Utilisant une immense variété de techniques qu’il s’approprie, améliore, voire invente, Laurent Lafolie produit d’abord des objets qui sont les véhicules d’images qu’il veut partager avec nous. Il rappelle sans cesse, dans des variations savantes qui vont de la légèreté sophistiquée de papiers japonais transparents s’agitant au moindre souffle d’air à la dureté de plaques en céramique ou à la fragilité transparente de feuilles de porcelaine en passant par la mystérieuse inscription de la forme sur des fils tendus, la matérialité obligatoire de l’image. Pour la première fois, lui dont on connait la finesse de traitement des gris et du noir et blanc nous convie à des propositions en couleur, toujours aussi variées et subtiles.
David Siodos
Du 8 février au 3 avril, la 2de Galerie sera le lieu d’exposition des clichés de David Siodos. C’est un monde flottant, en déséquilibre, animé, ou pour le moins agité, et, de là-même difficile à percevoir. Difficile autant à comprendre qu’à représenter. La photographie ici n’est pas appelée à figer, mais à transcrire et transmettre des impressions, des visions infimes, des immersions dans un univers. Noir, troué de stridences blanches, hanté de personnages bougés, parfois fantomatiques, d’animaux aussi, qui s’échappent. Un monde dans lequel le grain photographique devient la plus évidente des matérialités de l’univers. Marges qui vont mal et qui, en écho, impressionnent la pellicule sans pouvoir rendre compte effectivement de l’état du monde. Il ne s’agit pas de décrire mais de faire partager des sentiments, des sensations.
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