Sélectionner une page

Toulouse : art et cinéma, Kubrick et Morita annoncés dans la programmation automnale de la Cinémathèque

20 Sep 2024 | Actus, Cinéma

Si la saison 2024-2025 de la Cinémathèque de Toulouse se fera hors-les-murs en raison des travaux menés rue du Taur, les thématiques annoncées pour l’automne restent fidèles à la ligne du lieu. On pourra ainsi découvrir, d’octobre à décembre, au Pathé Wilson ou aux Abattoirs, plusieurs cycles allant de la Galaxie Kubrick, à une rétrospective sur Yoshimitsu Morita, en passant par le thème des « Films à (p)art, ou encore la Cinémathèque junior. 

Du 15 octobre au 19 décembre, le Pathé Wilson entrainera les spectateurs au cœur de la Galaxie Kubrick. Au programme, trois de ses films cultes : 2001, l’Odyssée de l’espace, Docteur Folamour et Orange mécanique. Trois oeuvres majeures du cinéma qui permettront ensuite d’explorer d’autres films : l’Irréversible de Gaspar Noé, Les funérailles des roses de Matsumoto (le film qui aurait inspiré Kubrick), La Party de Blake Edwards (ou le chaos selon Peter Sellers). Et ainsi de suite avec d’autres films répondant aux opus kubrickiens : Solaris (la réponse de Tarkovski à 2001), ou encore Point limite de Sidney Lumet (version réaliste de la folie nucléaire)…

Aux Abattoirs de Toulouse, du 18 octobre au 15 décembre, la Cinémathèque a imaginé un programme qui replace le cinéma comme un art à part entière : Films à (p)art. La Cinémathèque explique : « il ne s’agira pas tant de définir en quoi il est un art, ou à partir de quelle limite son ticket pour l’art ne serait plus valable, mais bien plutôt de le prendre par la singularité de films qui n’ont pas vraiment à voir entre eux, mais qui ont quelque chose à voir avec le cinéma en tant qu’approche artistique du monde, ou tout simplement parce qu’ils redéfinissent les codes d’un genre cinématographique : du chambara (film de sabre japonais) au documentaire. Des films à part, dans leur production, dans leur manière de mener le récit, par leur place dans l’histoire du cinéma. Des films défricheurs, des objets chercheurs, des œuvres rafraîchissantes qui remettent le cinéma au centre en faisant un pas de côté, en prenant un contre-pied, en jouant la contrebande.« 

Du 27 octobre au 24 novembre, c’est toujours aux Abattoirs, que se déroulera la suite de la rétrospective consacrée à Yoshimitsu Morita, cinéaste japonais majeur des années 1980-2000 dont aucun film n’a été distribué en France ! La Cinémathèque efface cette erreur en programmant plusieurs de ses films. on y découvre un cinéma qui saisit la société nipponne « dessinée par la bulle économique, de l’euphorie à la désillusion, à la fois source d’émancipation et d’asservissement de toute une société vivant sous la pression d’une industrie triomphante : l’ère des salarymen qui donnent leur vie à l’entreprise à laquelle ils sont salariés. Mais ses films seront également, comme par contamination, saisis par leur époque. Touchés dans leur forme, dans leur narration : un système narratif classique, tissé d’élégants travellings, qui petit à petit se dérègle, se fissure en un montage fragmentaire de plus en plus chaotique ou subissant l’intrusion d’une texture différente de l’image venue parasiter l’esthétique de départ.« 

À noter enfin, la programmation de la Cinémathèque junior, dont les séances auront également lieu aux Abattoirs. Au programme du ciné-club (à partir de 7 ans) : Kiki, la petite sorcière, samedi 2 novembre à 16h ; Jour de fête, samedi 23 novembre à 16h ; Le Géant de fer, samedi 7 décembre à 16h. Du côté des séances tout-petits (dès 3 ans) : Le Criquet, dimanche 27 octobre à 16h30 ; Alice Comedies – Vol. 1, dimanche 17 novembre à 16h30 et Contes et silhouettes, dimanche 8 décembre à 16h30.

Plus d’informations : lacinemathequedetoulouse.com

CatégoriesActus | Cinéma

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

A lire aussi