En cherchant bien, on trouve dans tous les recoins des départements des initiatives singulières tendant à promouvoir l’art qui nous intéresse.
Ainsi la Galerie de Caty Pech présente-t-elle des séries de lunes de Paola di Prima, qui délaisse pour une fois la photo afin de revenir à la peinture. La lune est finalement un sujet quelque peu méconnu, au regard de son frère solaire. Il renvoie à toute une mythologie à la fois féminine, antique et magique. Elle peut se décliner en termes de valeurs, d’éclairage, d’espace d’environnement, de couleurs, de matière ou de forme, et semble un sujet inépuisable, d’autant qu’elle est aussi symbole d’unité dans sa forme circulaire. Elle est également l’astre du rêve, de la mélancolie, de la solitude, la fidèle compagne de nos nuits que nous finissons par ne plus regarder, tant il nous est loisible de la voir.
Paola di Prima nous amène à la regarder sous un nouveau jour, si l’on peut dire. D’autant que l’expo s’intitule : Diune/Nocturne. Et l’on est presque jaloux de l’en sentir si proche, tout comme du système céleste lié à la nuit dans sa continuité.
BTN
Jusqu’au 20 novembre, Le Chantier, Pays de Couiza à Cassaignes