Ce festival se veut joyeux, chaleureux et tonifiant, cette année plus encore, avec des stages de danses ouverts à tous, pour que le cante, le baile et les ambiances colorées circulent ! Un voyage sonore et visuel, un incontournable dans la programmation, des plus passionnantes cette année.

Sur les allées Paul Riquet devenues tablau le temps d’un festival ou en rappelant le profond d’une mine, le flamenco exprime son essence. Natalia et Pedro Verdu, unis par les liens du sang, repoussent leurs limites en ouvrant leur univers à la danse contemporaine de Chantal Goudard, bailarina de Cadix. Guión en la Unión (jeu. 10 mars), pièce chorégraphique et musicale tire son inspiration dans les fondements du Taranto, une des branches du flamenco, chant issu des bassins miniers de la ville andalouse La Unión, située dans la province d’Alméria en Andalousie.

Macarena Ramirez est, elle, une des danseuses les plus saisissantes du flamenco contemporain. Formée auprès de grands maîtres tels qu’Antonio El Pipa, Maria des Mar Moreno, Andres Peña, elle invite à un délicieux voyage flamenco avec Recuerdos (sam. 19 mars). Elle retrace aussi la vie d’une ancienne Bailaora, confrontée à un choix difficile entre la scène et la famille.

Quant à Ana Brenes, ses premiers récitals comme interpète-soliste ont triomphé dans les théâtres les plus renommés de la Catalogne : Théâtre du Flamenco, Casa Camarón, Los Tarantos, Théâtre principal de Barcelone. Comme ses contemporaines, Ana Brenes est très exigeante sur ce qui ressort du féminisme. Elle milite pour l’émancipation de la femme, particulièrement dans le monde du Flamenco où les comportements machistes restent encore fréquents.

Son récital, La Rebelión del Cante (ven. 11 mars) est l’hommage d’une cantaora à tous les chanteurs qui ont enrichi le répertoire Flamenco, d’Antonio Chacón à Enrique Morente. Que brava !

Plus d’informations : ville-beziers.fr