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Caligula - © Lucas Faulon par Guillaume Marie

Le jeune empereur Caïus Caligula a disparu. Le pouvoir est vacant, les réformes à l’arrêt. La classe politique gronde et s’interroge : quelle nouvelle excentricité, quelle douleur insondable l’a poussé sur les routes ? Une nuit, il réapparaît, sale, égaré, et s’arrête devant son miroir.

Il était, dit-il, allé chercher la lune, au motif qu’il ne l’avait pas. Ainsi débute la pièce de Camus, qu’il écrit pendant la seconde guerre mondiale, en pensant parfois à Hitler, au mariage du Pouvoir et de l’Absurde. Mais son Caligula — comme celui de Jonathan Capdevielle — est bien autre chose qu’un guide ou un dictateur : son ennemi n’est autre que l’ordre vieillissant qui l’entoure, où toutes et tous lui paraissent coupables, et une terrible fantaisie anime ses jeux de massacres.

 

Photo : © Lucas Faulon par Guillaume Marie

Caligula | Jonathan Capdevielle

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